Trek attitude, le blog

La surprise du Triathlon de Paris – 3 juin 2007

Résultat Greg : 36ème

Par Greg

C’est un peu par défi que je m’étais inscrit sur cette course qui marquait le renouveau du triathlon dans la capitale. Départ médiatique dans l’eau de la Seine pour les quelques 600 triathlètes qui se jettent à l’assaut de 1500m jusqu’au pont de Suresnes. Je me lance dans le banc de poissons, affrontant quelques coups de pieds et de mains, mais trouvant mon rythme, plus décontracté finalement, en m’écartant du troupeau. A la sortie de l’eau (138ème), je me sens pas trop mal, j’en profite pour enlever ma combinaison, difficilement d’ailleurs, et courir sur 600 m, jusqu’au parc à vélo.
Transition et départ pour l’épreuve de vélo, 40 km avec drafting autorisé, ce qui rend l’épreuve relativement inintéressante, car il suffit de rouler en peloton, prendre quelques relais et s’abriter. La seule difficulté réside dans les relances nombreuses, les virages et les trous sur la route. J’évite les chutes et boucle l’épreuve en 1h, avec une 13ème place sur cette épreuve, rattrapant 71 coureurs !
Transition à nouveau et je me lance pour trois tours de l’hippodrome de Longchamp. Je connais alors un moment assez agréable de plénitude sportive, moment particulier où l’on ne ressent rien ou pas grand-chose et où l’accélération est possible à tout moment. Je force sans aller au bout de mes forces et double régulièrement des coureurs (31 au total), je sens le rythme bon et je passe la ligne, tout frais, prêt à repartir pour l’épreuve suivante !
La surprise est venue du classement, je boucle le 10 km en 39 min, me classant 27ème de cette épreuve et 36ème au général en 2h04, 1er non licencié, à « seulement » 15 min du vainqueur, Degham de Poissy. Encourageant pour Embrun…

Superbe organisation en tout cas pour ce retour du triathlon à Paris, et l’occasion de recroiser certaines têtes, comme Yannick Petit, le directeur de course qui m’avait encadré il y a dix ans quand je faisais du triathlon. En savoir plus : http://paristriathlon.onlinetri.com

Championnat régional moyenne distance de CO, forêt de Larchant, 3 juin 07

Résultats
Laeti : 4ème Dame
Yoan : 7ème Homme

Par Laetitia

Voilà deux semaines que je me suis blessée et je trépignais d’impatience de recourir. Après avoir promis X fois à Yoan de faire attention, promesse que je savais ne pas tenir, je me suis lancée dans ma course. Je savais que je ne devais pas tomber et éviter de bouger un max l’épaule, mon omoplate étant encore fracturée. Je m’étais donc fixée d’éviter de désescalader les blocs rocheux de Fontainebleau ! J’assure les premiers postes et je ne ressens pas de grandes douleurs. J’accélère donc mon rythme de course et me concentre dans mon orientation. Je m’applique sur mes azimuts et le relief me parle, j’adore ça ! Malgré tout je fais une erreur à la 14ième balise et je crois voir mes espoirs de qualification au championnat de France envolés. Je poursuis ma course et essaie d’accélérer encore en essayant de rester lucide afin de ne pas commettre d’autres erreurs. Je finis ma course en 42’ ce qui me place 4ième et surtout 1ère ou 2ème qualifiée pour le championnat de France, certaines étant déjà qualifiées d’office. Je suis heureuse pour ma 2ème année de CO me voilà en pleine progression. Maintenant il faut que je me remette à l’entraînement, j’ai senti que le foncier pêchait un peu !!!
Yo de son coté, fait une bonne course malgré 5 minutes d’erreurs et décroche lui aussi sa qualification in extremis pour le championnat de France. Le niveau était nettement plus relevé chez les gars comme dans beaucoup de sports outdoor !

Raid O'bivwak (ancien IGN), 26 et 27 mai

Deux équipes Trek Attitude
Yoan et Julien, 2ème du parcours D
Régis et Greg, 7ème du parcours B

(par Greg)

Avec déjà deux participations sur le raid IGN devenu O’bivwak, je me présente cette année comme orienteur d’une équipe inédite avec Régis Amberni. Pas d’objectif au classement mais une volonté d’apprendre. Le départ est donné pour 900 équipes dans la station de Chalmazel sur un premier sprint sur une piste de ski pour récupérer les définitions et reporter les balises. Une fois cet exercice effectué, nous nous élançons pour la véritable course. 16 balises le premier jour, 23 le second. Nous allons parcourir plus de 49 km (pour un parcours donné à 40 à vol d’oiseau) à la recherche de rentrants, d’entrants, de groupe de rochers, de falaises, de croisements de routes ou encore de ruisseaux. Le terrain était très humide mais les conditions difficiles de la nuit, avec une pluie continue, ont durci les conditions de course. Au matin, les équipes se réveillent sous un brouillard humide et froid. Les doigts gèlent, le report devient un exercice périlleux et le soleil ne brillera qu’au bout de 5 heures de course sous la pluie ! Grand moment de solitude sous la pluie ! A notre passage au sommet de Pierre-sur-Haute, à plus de 1600m d’altitude, on nous a rapporté une température de 2°C. Ajoutez à cela la pluie et les rafales de vent !

  La première journée, les postes sont peu techniques, mais je me trompe à deux reprises, ce qui nous coûte une petite demi-heure au total. Nous terminons néanmoins à la 11ème place, à plus d’une heure des premiers mais à seulement 25 min des 5ème. La seconde journée, plus longue, s’avère moins physique mais plus technique, avec des postes écartés des chemins et parfois difficile à attaquer à l’azimut (quoique je n’ai jamais sorti la boussole !). Paradoxalement, on s’en sort mieux et nous passons la ligne en 6ème position sous le soleil, pour un classement général de 7ème. Ce qui est plutôt encourageant ! L’année prochaine nous partirons sur le A.

De leur côté, Yoan et Julien, habitués de l’exercice et des podiums, se placent deuxième du parcours D, derrière des références sur la discipline, ne concédant que 15 secondes le deuxième jour ! La victoire était même envisageable au milieu de la deuxième journée, car ils avaient refait leur retard de 13 minutes sur l’équipe de tête, faisant même 3 balises en tête, mais concédant à nouveau cet écart en assurant l’orientation, sur la fin de course plus technique. La mère et la sœur de Laeti se placent, elles, 1ères dans la catégories dames du E, le plus long des circuits peu techniques.

Grande épreuve à nouveau réunissant les meilleurs orienteurs. Organisation à la hauteur de l’événement et qui a su faire face malgré les conditions météorologiques difficiles.

En savoir plus :  www.obivwak.net

Raid EDHEC 2007, du 16 au 21 mai

Equipe Trek Attitude Lafuma (Yoan, Laetitia, Xavier et Greg)

Résultat : 2ème du Raid EDHEC
Par Greg

Sur cette épreuve, nous avons entièrement été équipés par Lafuma, avec la nouvelle collection Trail, notamment des maillots techniques très bien étudiés et remarqués !

4ème participation, après des victoires en 2004 et 2006, de notre équipe au raid EDHEC (www.raidedhec.com), raid au départ étudiant, en pleine mutation depuis trois ans et qui se professionnalise. Ce raid passe pour l’un des plus difficiles sur 5 jours en France. L’édition 2007 aura conforté cette réputation.

L’épreuve débute par un prologue qui part très vite sur les hauteurs de Saint Martin de Vésubie, avec quatre équipes qui se dégagent très vite du peloton : Grany, Expéraids et surtout Planet Tonique, équipe recomposée notamment autour de Laurent Valette, qui a participé au récent Championnat du monde au Québec et de Sandrine Béranger, vainqueur de la Diagonale des fous 2005, et la Trek Attitude Lafuma. Sur cette première ascension, nous nous inclinons pour quelques minutes derrière Planet Tonique. Ils sont physiquement plus forts mais ne seront jamais tout à fait à l’abri d’une erreur d’orientation. Ils n’en feront (malheureusement) quasiment pas et le reste de la course va peu modifier les classements, seulement creuser les écarts.

Les journées suivantes sont très longues, de l’ordre de 12 heures par jour, axées principalement autour du trail, avec des dénivelés impressionnants, jusqu’à 3300 m d’ascension et autant en descente dans la journée. Nous enchaînons des cols de 1000 m, des via ferrata, des CO, des descentes de kayak ou des étapes de VTT, avec sensiblement peu de portage cette année.

La Trek Attitude – Lafuma tient le choc, ponctuant chaque étape d’une deuxième place méritée, derrière Planet Tonique, malgré le rythme soutenu de chaque épreuve et des stratégies d’orientation payantes. La dernière journée nous offre la plus grande des frayeurs. Laetitia chute lourdement dans la dernière portion technique du raid, se luxe l’épaule qui se remet heureusement d’elle-même. Les dernières heures sont synonymes de souffrance, mais la ténacité de notre coéquipière a le dessus et la deuxième marche du podium est à ce prix.

Bilan très positif sur ce raid avec une deuxième place derrière une équipe qui était plus expérimentée que nous. Nous continuons notre progression, avec notre équipe jeune (moyenne d’âge 25 ans) et nous reviendrons avec plaisir sur ce raid, toujours aussi beau et bien organisé, l’année prochaine et les suivantes.

Le profil topo de la course : Téléchargement Alti_Edhec_2007.xls

Raid OAHU 2007, 13 mai à Sucy-en-Brie

Par Greg, Equipe Trek Attitude

Résultat Equipe (Greg et Florian) : 1er au scratch

  L’idée sur ce raid, à Sucy en Brie (94), http://perso.orange.fr/oahu/RaidOAHU.htm était de faire découvrir ce sport à Florian, partenaire du dernier marathon de Paris, à l’occasion d’un raid de « récup » entre le Centrale et l’EDHEC.

Le départ est donné à 8h30 sous la pluie pour une petite CO dans la ville, histoire de départager les concurrents. Ça part vite, très vite et bizarrement, je me sens bien. On se prend au jeu de concurrencer les meilleures équipes, si bien qu’on finit 3ème de la CO, avant d’enfourcher les VTT. Petite erreur d’orientation qui nous coûte quelques minutes et nous partons pour la première activité : l’accrobranche ! Nous sommes dans les 5 premières équipes, je commence à me dire pourquoi pas ? L’enchaînement se fait bien et on double même des équipes dans les arbres.

S’ensuit le VTT et une course d’orientation que l’on gère presque parfaitement. Seulement deux hésitations d’une poignée de minutes, Yoan serait fier de nous ! On court à allure régulière et on vise juste ! La CO est bouclée en moins d’une heure. Nous sommes au coude à coude avec d’autres équipes mais qui ont commencé par la VTT’O qui est notre dernière épreuve. La fatigue commence à se faire sentir, Flo connaît une fringale sur la fin, mais nous gardons un rythme régulier sans se mettre dans le rouge. Une belle erreur d’orientation nous coûte plus de 10 min, il faut dire que le GR n’était pas à la bonne place (sic) !

Nous bouclons ces trois épreuves et arrivons en tête ! il nous reste à nous diriger vers la dernière épreuve dite ludique : le Paintball. Nous nous y accomplissons pour toucher les quelques plots puis le retour vers le gymnase de départ que nous savourons. Premier raid pour Florian et première victoire ! La Trek Attitude est en pleine forme !

Raid très bien organisé par l’équipe d’OAHU qu’on aura plaisir à retrouver sur le raid EDHEC dès le 16 mai !

Raid Centrale 2007, du 1er au 5 mai

Par Greg, Equipe Trek Attitude

Résultat équipe Trek Attitude (Laura, Greg, Xavier et Eric) : 3ème au général, 1er au classement étudiants

Pour ce retour au Raid Centrale après trois ans d’absence, Trek Attitude présente une équipe nouvelle, étudiante, avec autour de Grégoire, Xavier et Eric Dorveaux, tous deux cyclistes, Laura Dubuis, VTTiste ayant fini 23ème du championnat de France 2003.

Ce raid www.raidecp.net, organisé parfaitement par les élèves de l’Ecole Centrale de Paris et réunissant 49 équipes mixtes, s’est déroulé dans le Vercors, de Villars de Lans à Die, en passant par la Chapelle en Vercors et la région du Diois, sous la pluie et le froid pour une région qui ne connaît que le soleil. La météo nous a privés de paysages superbes, mêmes si nous avons pu en avoir quelques aperçus notamment sur la journée la plus longue, J3.

5 étapes organisées autour des épreuves phares - course à pied et VTT - avec des activités plus ludiques telles que canyonning, kayak, spéléologie, escalade, biathlon…

Pour l’avoir couru déjà trois fois (2000, 2002, 2004), je peux témoigner que le niveau a fortement augmenté, que les équipes regroupent désormais de très bons cyclistes ou trailers et que la compétition pour les dix premières équipes qui se tenaient en près d’une heure au général au J4 est âpre.

Face à EDF, Plastic Omnium, ou l’équipe des Chti Suisses, Trek Attitude a essayé de tirer son épingle du jeu. Nous perdons beaucoup de temps le premier jour car nous apprenons à nous connaître et préférons partir doucement : le raid se gagne sur la durée ! Au profit des épreuves cyclistes (vélo ou bike and run), nous remontons au classement. On se régale dans les descentes, même si celles-ci sont parfois neutralisées. La CO ne nous sanctionne pas trop et nous ne perdons que quelques minutes sur les meilleures équipes, sans risquer d’erreur de stratégie qui coutera très chère aux Chti Suisses. Le raid se finit dans un paysage glacial, une brume givrante et une descente de VTT d’anthologie, sans frein ni lunettes pour se protéger de la boue. Face aux hypothermies, l’organisation décide de neutraliser la dernière épreuve de kayak et le raid s’achève dans les couvertures de survie sous une tente, servant d’abri à toutes les équipes.

De notre performance, on peut retenir qu’on a été à la hauteur là où nous étions attendus : le vélo, puisque Trek Attitude remporte toutes les épreuves de VTT avec au minimum 7 min d’avance sur les poursuivants quelle que soit la distance. Cela nous permet de remporter deux étapes (J2 et J4). Néanmoins, certaines faiblesses en course à pied, notamment en descente, nous prive d’une plus haute marche sur le podium. Nous finissons néanmoins 3^ème au scratch et 1^ère équipe étudiante, après avoir couru sur près de 220 km et escaladé l’équivalent d’un Everest que nous aurions redescendu de l’autre côté !

En savoir plus : http://www.raidecp.net  

Trail « Landes et bruyères » à Erquy, Côtes d’Armor – 28 avril 07

Par Laetitia et Yoan - Equipe Trek Attitude

Résultats :

Laeti : 1h16 et 6^ème féminine et 3^ème senior

Yo : 1h07 et 51^ème  - 1000 partants

Départ à 14h pour 15 kms de trail le long des côtes bretonnes avec plus de 300m de dénivellé. Je fais les premiers kms sur un rythme assez soutenu et malgré un profil plutôt montant je passe en 22’30 au cinquième km. Yo passe 1 minute devant. Il faut dire que nous courons sur des routes ou des larges chemins Puis viens le bord de mer et les chemins côtiers, les escaliers et le sable, les côtes et les descentes beaucoup plus nombreuses. Je suis assez bien surtout dans les profils descendants où je rattrape plusieurs personnes dont 2 filles, je suis alors 4ième et satisfaite de ce que je suis en train de faire.

Je passe en 50’ au 10km, Yo a accéléré devant, il est passé en 44’30. Grâce au passages techniques, il a doublé les deux premières féminines. Mais avec le 2ème ravitaillement, c’est le coup de massue. Je n’ai plus de jambes et je sais qu’il reste encore 5 kms. Ils s’annoncent difficiles mais j’essaie de lutter et de conserver une allure régulière. Je me fais doubler par 2 filles dont une que je n’avais encore pas vu… Je ne cherche même pas à les suivre, je cherche simplement à rejoindre l’arrivée. J’ai envie de marcher et je dois me battre pour ne pas céder. Heureusement la fin approche et le dernier km est descendant. Je finis finalement en 1h16, 6ième féminine et un peu déçue de ne pas avoir réussie de conserver mon rang. Mais c’est tout de même 5min de mieux que l’an dernier alors que je suis en période de charge ! L’entraînement paye, c’est cool. Yo de son côté a fait un peu la même course, les derniers km étaient également difficiles. Il a du lutter pour ne pas se faire doubler par la 1ère femme qui l’avait rattrapé !

Marathon de Paris, 15 avril 2007

Par Grégoire - Equipe Trek Attitude

Résultat : 3h01 - 854ème toutes catégories

Une distance, un temps, un objectif…c’est dans cet état d’esprit que je me présente sur la ligne du 31^ème marathon de Paris, le 3^ème pour moi. Je me sais entraîné mais avec une vieille douleur tendineuse (tendinite d’insertion), entraîné, mais il fait chaud et mon dernier résultat en marathon (3h29 à Singapour en décembre) me laisse prudent. 8h45 le départ est donné pour plus de 35 000 concurrents sur les Champs-Élysées. Avec un dossard « 3h », je me retrouve très vite à mon rythme, sans avoir à slalomer pour doubler.

Le rythme est bon, je cours devant les ballons rouges, repères des 3 heures. Je passe les 14 km en moins d’une heure. Le semi à la sortie du bois en moins de 1h29. Je suis dans les temps. Une douleur sous le genou se réveille dans la descente de la rue de Charenton. Je retrouve le rythme en passant devant mon boulot, puis en traversant la Bastille qui nous offre des acclamations et une haie d’honneur qui ne nous quittera plus jusqu’à Boulogne ! Les 28 km en 1h58, je suis parfaitement dans les temps, mais sans marge de manœuvre. La montée vers la Porte d’Auteuil se passe bien également. Même si je me sens esseulé, je me sens bien…jusqu’à, jusqu’à…jusqu’à ce que les premiers coureurs s’écroulent de douleur et qu’en passant les boulevards extérieurs, ma douleur abdominale se transforme en terrible point de côté que je peine à supporter. Je m’agrippe le ventre, me mets à crier…je me demande comment finir. Je tente de me décontracter, de souffler : me détendre.

  33, 34, 35…deux kilomètres difficiles. Heureusement, le ravitaillement du 35^ème m’offre quelques sucres, mais je dois laisser filer le premier des 4 ballons rouges. Je ne peux que regarder ma montre : je serai au-dessus. Je prends un coup au moral. Le bois de Boulogne est long, toujours aussi long…surtout avec cette boucle qui offre une visibilité sur les premiers concurrents. 37, 38, 39…je tourne en 4’30, mais ce sera trop juste, de peu. L’avenue Foch me galvanise mais le chrono est là : 3h01’08, moins une poignée de seconde (30) pour un arrêt technique. 854è sur 35 000, même si je bute sur mon objectif, ça reste satisfaisant et encourageant pour cette saison à venir. Rendez-vous l’année prochaine. http://www.parismarathon.com/

A cette occasion, je faisais partie des 5 testeurs des repérages GPS de @@ qui pourrait se généraliser, en particulier sur les raids.

Raid des Lions - 15 avril 2007

Par Tanguy - Equipe Trek Attitude

Résultat : 37è  au scratch, 24è dans la catégorie ... :-(

Programme : 7 km de Bike&Run, 3 km de Canoé, 21 km de VTT, 6 km de CO

Pour la deuxième année consécutive, nous nous sommes donc retrouvés sur les bords de la Seine, à Vernon en cette belle journée d'avril. Grande nouveauté pour Martin, remplaçant de dernière minute, qui s'est montré très vaillant malgré les difficultés.

Un parcours assez proche de l'an dernier, très sec et roulant, peut-être moins sélectif, les organisateurs ayant souhaité ouvrir la course au plus grand nombre. Bien leur en a pris.

Les écarts sont donc très resserrés à l'arrivée. Pour l'équipe Trek Attitude, une p... de 2ème balise ratée et un problème technique nous ont fait plonger au classement. Dommage, le top 10 était jouable.

En tout cas l'état d'esprit était très bon et les jambes sont là ! La saison s'ouvre donc en beauté.

Merci encore aux organisateurs pour leur gentillesse et à l'année prochaine.

Pour en savoir plus : http://www.leslions.fr

Ursvik Ultra - Suède - 31/3 et 01/4

Par Eric - Equipe Trek Attitude

Résultat : 6ème place sur l'épreuve courte

Départ de nuit, à minuit pour la version longue de l’Ursvik Ultra et à 3h du matin pour moi qui avais choisi la version « light » de 45km. Le parcours se composait de 3 boucles de 15 km (5 pour letrail long) soit au total 45 km pour une dénivelée cumulée positive de 1000 m environ (mon altimètreindiquait 990m sur la ligne d’arrivée). Une vingtaine de courageux s’étaient engagés sur le 45km et une bonne trentaine de téméraires sur le long (5 ou 6 équipes étaient par ailleurs engagées en relais 5x15km). Arrivé 5’ minutes avant le départ (en tenue quand même) pour cause d’égarement de ma lampe frontale absolument indispensable et que j’avais pourtant préparée (et finalement retrouvée in extremis), tout le monde était déjà sur la ligne de départ… Coup de feu du starter.

Dès la première montée, un groupe d’une dizaine se forme, qui se réduit à 7 en bas de la première descente, après un petit kilomètre et demi. Evidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de me glisser dans ce groupe qui n’est pas parti si vite (est-ce bien raisonnable quand même ?). La deuxième côte ramène le groupe à 5 unités. On restera ainsi quelques kilomètres avant une première accélération. Il reste 39 kilomètres, je commence à mesurer le peu de marge que j’ai et j’évite d’entrer en zone rouge, laissant filer de quelques longueurs. Il s’ensuit un petit jeu d’accordéon : je profite de chaque descente et des lumières des 2 premiers qui balisent bien le chemin pour recoller et je laisse un peu de mou dans les montées. Deux des quatre autres font peu ou proue la même chose, mais moins à l’aise en descente, ils profitent des courtes portions de plat entre les ascensions. Une côte un peu plus longue me relègue trop loin de la tête pour espérer recoller rapidement. Je lâche alors un peu de leste, adoptant un rythme un petit peu moins rapide pour me préserver. C’est qu’il reste quand même encore 35km environ… A la fin du premier tour, je concède 4’ sur le duo de tête et 2’ sur le quatrième. Je passe en 5ème position, en 1h26’. Inespéré !

Le deuxième tour voit petit à petit le jour poindre et se lever, rendant la partie médiane du parcours difficile à négocier car le terrain est étroit et assez cassant. Les descentes deviennent particulièrement dangereuses avec cette luminosité entre chien et loup dans la laquelle la frontale peine à montrer les obstacles : les pierres, les racines, les irrégularités de terrain... Peu de rencontres pendant ces 15km : je dépasse 2 coureurs du 75km, 1 du relais me double et un faon, sans doute tout surpris de trouver des gens chez lui à cette heure-ci, trouve le moyen de me faire peur en coupant le chemin juste devant moi. Je m’en sors bien bouclant ce tour en 1h37’ conservant ma 5° place à laquelle je me prends à croire. Sur ce tour, je n’ai perdu que 9’ sur le duo de tête toujours groupé.

Le dernier tour, que j’ai pourtant abordé confiant, s’est révélé bien moins brillant que les 2 précédents. C’est un euphémisme ! La foulée s’est faite automatique, plus lourde et plus courte. Qu’est-ce que je fais là ? La durée entre les indications kilométriques s’allonge, atteignant même un inquiétant 9’ au kilomètre dans la partie cassante pourtant désormais bien éclairée par le soleil. Je ne pense plus qu’au moment où on va quitter les petits chemins de plus en plus durs à négocier pour retrouver la belle piste de 5km dont le sol est impeccable. Il restera alors 3,5km. Je m’étonne de ne voir personne me rattraper malgré ma lenteur. Finalement, un groupe me dépasse en ordre dispersé 1km avant la belle piste. Aucune tentative pour suivre un tant soit peu ce coup-ci. Je n’arrive même plus à évaluer sur quels parcours ils sont ou bien s’ils font le relais. Je découvrirai à l’arrivée qu’il y avait parmi eux la première féminine sur le 75km… Je me demande combien de places j’ai perdues. Et le temps qui défile : 4h20’, 4h30’, 4h40’. Je suis sur la piste. Je me demande si ça m’aide. J’en doute, même si j’ai réalisé un kilomètre plat en 6’. Le suivant compense avec ses 9’. Je me maudis d’avoir essayé de réaccélérer. C’est encore pire maintenant et je n’avance pas plus vite. Mon esprit est concentré sur la dernière difficulté d’importance à 1km de l’arrivée. Comment vais-je la passer ? En marchant bien sûr vu la pente, mais même comme cela elle me fait peur ! J’ai effectivement bien du mal à passer la dizaine de mètres la plus raide. Je commence à voir un point blanc qui se rapproche derrière, moins vite que les précédents cependant. Celui-là, il ne faut pas qu’il passe ! Il ne reviendra jamais, plus parce l’arrivée était suffisamment proche que parce que j’ai jeté mes dernières forces pour gagner chèrement quelques maigres secondes. Les applaudissements des quelques dizaines de spectateurs lorsque je passe la ligne me font chaud au coeur.

Bonne nouvelle également, malgré mes 2h dont 33’ de perdues sur le premier dans ce dernier tour et grâce à un abandon devant moi, je n’ai perdu qu’une place, échouant finalement à la 6ème. Je ne suis pas le seul à avoir eu une fin de course plus que difficile ! 5h03’ sur l’ensemble, soit du 9km/h environ. Pas si mal, au final, vu la dénivelée et la distance et j’ai tenu un bon rythme sur les 30 premiers kilomètres, c’est encourageant. Maintenant, il est temps d’aller se coucher…