Par Grégoire - Equipe Trek Attitude
Résultat : 3h01 - 854ème toutes catégories
Une distance, un temps, un objectif…c’est dans cet état d’esprit que je me présente sur la ligne du 31ème marathon de Paris, le 3ème pour moi. Je me sais entraîné mais avec une vieille douleur tendineuse (tendinite d’insertion), entraîné, mais il fait chaud et mon dernier résultat en marathon (3h29 à Singapour en décembre) me laisse prudent. 8h45 le départ est donné pour plus de 35 000 concurrents sur les Champs-Élysées. Avec un dossard « 3h », je me retrouve très vite à mon rythme, sans avoir à slalomer pour doubler.
Le rythme est bon, je cours devant les ballons rouges, repères des 3 heures. Je passe les 14 km en moins d’une heure. Le semi à la sortie du bois en moins de 1h29. Je suis dans les temps. Une douleur sous le genou se réveille dans la descente de la rue de Charenton. Je retrouve le rythme en passant devant mon boulot, puis en traversant la Bastille qui nous offre des acclamations et une haie d’honneur qui ne nous quittera plus jusqu’à Boulogne ! Les 28 km en 1h58, je suis parfaitement dans les temps, mais sans marge de manœuvre. La montée vers la Porte d’Auteuil se passe bien également. Même si je me sens esseulé, je me sens bien…jusqu’à, jusqu’à…jusqu’à ce que les premiers coureurs s’écroulent de douleur et qu’en passant les boulevards extérieurs, ma douleur abdominale se transforme en terrible point de côté que je peine à supporter. Je m’agrippe le ventre, me mets à crier…je me demande comment finir. Je tente de me décontracter, de souffler : me détendre.
33, 34, 35…deux kilomètres difficiles. Heureusement, le ravitaillement du 35ème m’offre quelques sucres, mais je dois laisser filer le premier des 4 ballons rouges. Je ne peux que regarder ma montre : je serai au-dessus. Je prends un coup au moral. Le bois de Boulogne est long, toujours aussi long…surtout avec cette boucle qui offre une visibilité sur les premiers concurrents. 37, 38, 39…je tourne en 4’30, mais ce sera trop juste, de peu. L’avenue Foch me galvanise mais le chrono est là : 3h01’08, moins une poignée de seconde (30) pour un arrêt technique. 854è sur 35 000, même si je bute sur mon objectif, ça reste satisfaisant et encourageant pour cette saison à venir. Rendez-vous l’année prochaine. http://www.parismarathon.com/
A cette occasion, je faisais partie des 5 testeurs des repérages GPS de @@ qui pourrait se généraliser, en particulier sur les raids.
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