Trek attitude, le blog

Victoire sur le Raid Bombis 1er et 2 septembre

(par Laeti)

1ère équipe mixte sur parcours B et 3ème au scratch (Laeti et Yoan) et 4ème équipe mixte (Violaine et Benj)

Départ à 13h samedi sous un ciel plutôt couvert alors que la météo avait été plus optimiste ! Petit coup de stress pour moi qui crains le froid et la pluie mais la course prendra vite le dessus et j'oublierai rapidement la petite averse du début.

Nous décidons, dès le départ, de reporter toutes les balises sur une seule carte et de garder la seconde pour le lendemain. 27 postes, 16.5kms et 800m de dénivelé annoncés, de quoi se faire plaisir. Le début est assez prudent pour nous, laissant partir une équipe mixte dans la très raide première côte. Cela se complique un peu par la suite, Yo a du mal à rentrer dans la carte et accumule les petites erreurs. Dès la balise 3, petite surprise : nous devons aller chercher 3 balises dans une ancienne mine souterraine, épreuve très sympa mais nous ne sommes pas très précis. Il faut dire que nos frontales ne sont pas très puissantes... Le stress remonte, il faut se ressaisir.

Yo se reconcentre et me montre ses qualités d'orienteur. Le raid est vraiment parti et nous ne sommes pas là pour nous balader ! Nous doublons une à une les 3 équipes mixtes et de nombreuses équipes hommes qui nous avaient distancés. En doublant les premiers mixtes, nous échangeons quelques mots mais la compétition est là et nous devons rester concentrés. Nous cherchons à les distancer en accélérant à nouveau, voyant que la féminine montre des signes de fatigue. Cela nous galvanise et nous leur prenons 3 min sur les trois dernières balises. Résultat 1er mixte en 3h26 avec 3 petites minutes d'avance et 2ème au scratch, Bref rien n'est encore joué et il va falloir être fort le deuxième jour ! En attendant nous profitons du bivouac où je retrouve ma mère et ma sœur Vio qui sont dans 2 équipes différentes sur le circuit C. Petite surprise pour Vio qui aura le droit à un gâteau d'anniversaire... Merci BenJ.

Lever 6h, la course reprend à 7h, le temps est doux. Nous ne changeons pas de stratégie quant au report des 19 postes et nous voilà lancés vers une hypothétique victoire, ce qui serait presque une première, tant nous sommes cantonnés aux 2èmes places. 15Km nous attendent, mais dès la 3ème balise nous sommes rattrapés par la deuxième équipe et je suis presque résignée à les laisser partir. C'est à ce moment que Yo me secoue et ne me laisse pas me relâcher, je lui découvre un nouveau visage après deux ans de vie commune. «C'est maintenant ou jamais !». Je m'accroche et nous les redoublons dès la balise suivante à l'orientation, Ils pensent que nous cherchons comme eux la balise et nous suivent alors que nous en sortons... Nous accélérons pour être seuls en tête et que Yo puisse orienter sereinement. Nous ne les reverrons plus, ni personne d'ailleurs mise à part une équipe hommes sur quelques balises (les 1ers V1). La suite sera sérieuse ne faisant aucune erreur sur un très bon rythme. Notre position en tête nous booste et nous ne ressentons que peu de signes de fatigue, finissant l'étape en à peine 3h.

Belle victoire à l'arrivée, 12min devant les vainqueurs de l'O'Bivwak et l'ATO, qui soufflent la deuxième place à nos adversaires du matin. Nous sommes heureux, nous pouvons aussi gagner, c'est peut être un déclic !

La Transmaurienne – 16 au 19 août 07

(Benj et Greg)

Changement d’ambiance le lendemain, une vallée plus au nord pour le départ de la Transmaurienne, une course de VTT internationale qui compte désormais pour le classement UCI. La nuit a été courte mais la récupération plutôt bonne car je ne ressens aucune douleur. Cette course nous aura étonnés par sa difficulté, sa très bonne organisation (sauf le décalage entre les kilomètres et les dénivelés annoncés et ceux réellement parcourus) et les paysages traversés. Le jeudi, malgré la pluie, nous passons sous la Châtelard après 1800 m d’ascension, avant de redescendre sur Jarrier puis sur les Bottières, que je connais très bien. Benjamin fait une belle course, tandis que je navigue en queue de peloton sans forcer. Le vendredi, je laisse à Benj le soin de faire briller les couleurs de Trek Attitude, pendant que je retourne à Lyon chercher nos nouveaux VTT Lapierre (X-control 410). La troisième étape est l’étape phare, avec plus de 50 km et 2400 m de dénivelé, avec une traversée notamment du glacier de l’Etendard à près de 2800m d’altitude. Disputée sous le soleil, cette étape est magique et même si nos classements sont lointains (64ème pour Greg, 120ème pour Benj), on se régale. Rassasié et préférant rester sur cette note heureuse, plutôt que de poursuivre sur une dernière étape qui ne présente pas de nouveauté dans le parcours, on choisit pour le dernier jour un repos mérité à Jarrier chez nos amis, à base de vin du Jura et de rosé, de bêchage de pommes de terre et de cassage de bois…La saison se termine…

http://www.transmaurienne.com/index.html

Embrunman 3.8 km, 188 km, 42.165 km – 15 août

66ème en 12h41
(Greg)

4h ce mercredi matin, j’avale péniblement mes céréales à l’eau, à la lueur de la lumière des douches du camping. Les triathlètes passent, disent bonjour. Deux heures plus tard, combinaison enfilée, je suis face à ce plan d’eau, la boule au ventre, pour le départ d’une course mythique : l’ironman d’Embrun.

Le départ est donné et sans précipitation, je me glisse dans l’eau, dans la masse, au milieu de 880 pingouins. Les premiers mouvements sont chaotiques, ça n’avance pas ! Et puis la meute s’étire, je trouve ma place et mon rythme. Il fait nuit, nous sommes partis pour la course qui passe pour la plus dure au monde. Il ne faut désormais plus réfléchir, seulement avancer. Je trouve la nage somme toute agréable, sans donner un coup de battements, seuls les bras travaillent, mais la glisse est bonne et les sensations sont là. A la sortie, je note un bon temps (1h02), bien en deçà de mes projections.

Séance naturisme au milieu du parc pour enfiler la tenue de vélo, puis le grand départ, avec un jour qui se lève à peine. 5000m de dénivelée positive avec l’ascension de l’Izoard notamment. Les sensations sont bonnes et j’ai du plaisir à rouler sur mon nouveau Lapierre. Seul le braquet n’est pas adapté (39*23) et m’oblige à forcer un peu sur les pentes d’Arvieux ou celles de Champcella. Je passe néanmoins bien ces difficultés et me plaît à accélérer sur le plat. J’entends parler d’une place dans les 80, ce qui me galvanise, tandis que le passage dans la Casse déserte me transcende. Nous sommes au nœud de l’épreuve et je suis bien !

Je pose le vélo au bout de 7h10, soit près de 27 km/h de moyenne. J’enfile une chemise hawaïenne et commence alors le spectacle le plus poignant de la souffrance humaine volontaire, une flagellation composée de côtes répétées, d’allers-retours démoralisants, de ravitaillements redondants et pas assez diversifiés. L’eau m’écœure, le coca passe à peine, je ne peux plus manger de barres céréales ni voir de banane. Les points de côtés me transpercent et l’envie de vomir prédomine. Pourtant, les jambes sont là, sans douleur ni souffrance. Hervé Faure me double, j’avance péniblement à 10 km/h, tandis qu’il plafonne à 5 de plus ! Je boucle le premier des deux tours, plein d’émotion au passage de la ligne sous les acclamations. Je finirai ! J’alterne alors la marche et la course, commençant mon interrogation sur son utilité. A quoi bon ? Et finalement, je dois ma dernière accélération à Benj venu me retrouver à 7 km de la ligne ! Les dernières foulées sont hallucinantes, à 13 ou 14, je redouble des coureurs en perdition, et boucle mon dernier tour, avec les encouragements du public et d’autres coureurs à qui il reste un tour : les pauvres !

Le dernier kilomètre est un bonheur de souffrance, une jouissance individuelle exclusive, même si l’arrivée est quelque peu décevante. Il y a du travail à faire pour améliorer l’organisation et rendre à l’épreuve toute sa dimension ! Le résultat est là : j’ai perdu près de 5 kg pour une 66ème place en 12h41, avec un dernier marathon en 4h17 !

Guillaume avec qui je partageais ce défi et qui m’avait accompagné sur toute la préparation ne finit malheureusement pas, trahi par son corps au 14ème km.

Site : www.embrunman.com

Blog de l'Embrunman et une interview d'avant course : www.son-art.info/embrunman2007/

Bilan de la saison printanière

Par Greg

A l’heure où les meilleures équipes mondiales se mesurent sur le X-Mountain Saab Salomon, nous tirons de notre côté un premier bilan de cette saison qui, avec mon retour récent du Vietnam, a rempli ses objectifs. L’équipe a commencé à se structurer autour d’un noyau dur (Yoan, Laeti, Xavier, Benj et moi) avec des soutiens remarqués sur d’autres épreuves (Florian, Eric, Régis, Laura, Julien…). L’équipe B emmenée par Tanguy a aussi multiplié les raids et fait partager aussi ce sport avec d’autres coureurs conquis.

Nous pouvons présenter une saison de plus de 15 courses pour l’équipe A, soient près de 30 jours de compétition en moins de trois mois. On notera des victoires sur le raid Oahu et le trophée des Yvelines en orientation, et des accessits très honorables comme une 2ème place sur le raid Edhec, sur le raid Obivwak, une 3ème sur le raid Total Centrale et de bonnes places sur des épreuves individuelles de masse (marathons, triathlons). Une déception sur le raid SFR pour lequel nous sommes passés à côté et dans une moindre mesure pour le raid Saucona pour lequel nous n’étions pas assez préparés. Ces résultats sont très encourageants et laissent augurer une saison 2008 encore plus riche en expériences et en résultats.

La fin de la saison permettra de se perfectionner sur la CO , de se mesurer aux plus grands triathlètes sur l’Embrunman et de se retrouver raideurs et amis autour du Ker Trek Attitude en Bretagne le 8/9 septembre.

Nous souhaitons désormais nous élever de niveau en participant à des compétitions internationales et en s’affirmant d’ici deux ans comme une équipe qui compte en France et ailleurs. Pour cela, d’autres coureurs pourraient nous rejoindre dans l’année et nous devrions renforcer notre équipe de partenariats avec Michelin et Lafuma. Nous sommes actuellement à la recherche de partenaires pour l’achat de VTT afin de renouveler notre parc et d’autres sponsors potentiels pour courir avec nous vers les Championnats du Monde 2009.

Marathon du Mont-Blanc (+2240 m) – 1er juillet 2007

Greg et Xavier : 4h41, 57/58ème sur 1000
(par Greg)

Au départ de ce trail, chacun se plaint de ses petites douleurs. Une périostite pour Xavier, une contracture sur un muscle intercostal pour moi. On se lance tout de même dans l’aventure en ayant travaillé un peu la veille le foncier (VTT et natation), avec un départ donné à Chamonix à 7 h. La première partie du parcours consiste à remonter la vallée de l’Arve vers Argentière. La course est relativement plate mais quelques petites bosses donnent le ton de l’épreuve. Gêné par ma douleur, j’ai dû mal à respirer profondément et ça va devenir pénalisant dans le col des Posettes que nous attaquons après la montée vers Vallorcine. Xavier et moi courons ensemble et passons les 10 premiers kilomètres en 51 min, puis les 20 en 1h46, ce qui est plutôt bon. La route s’élève et nous sommes obligés de marcher, manquant sans doute de rythme sur ces parties abruptes. On alterne ainsi la course et la marche rapide sur une piste large, dont l’hélicoptère de course fait voler la poussière pour prendre les meilleures images. Arrivée au col des Posettes, pour un panorama extraordinaire, face aux glaciers d’Argentière. La descente commence. A ce jeu, c’est plutôt moi qui ralentis le rythme sur les pistes de ski même si j’ai un regain de forme. Nous glissons jusqu’au Tour, puis jusqu’à Montroc au bénéfice d’une route qui nous relance. Dans cette course à la moyenne d’âge élevée, les deux petits jeunes en maillot jaune que nous sommes font impression et reçoivent beaucoup d’encouragement. Voilà qui est bien agréable, au passage du 30ème (2h55) et avant la grande difficulté de la course.

On traverse la nationale et l’ascension peut commencer. 700 m pour nous amener jusqu’à Planpraz. Je connais ce chemin et nous l’attaquons à bon rythme, rattrapant nombre de coureurs qui se mettent à marcher. On garde ainsi un rythme soutenu jusqu’au ravito du 35ème, juste avant un terrible raidillon qui va nous être fatal. L’arrivée est à 7 km et pourtant, il va nous falloir beaucoup de temps ! Le paysage prend alors une autre dimension, offrant à cette épreuve son caractère dramatique. Nous marchons, courons vers les sommets, même si chaque pas devient plus lourd, si lourd que j’en oublie de lever une jambe, bute contre un caillou et m’affale de tout mon long sur le chemin, chopant une crampe au passage et me blessant le coude. La fatigue se fait sentir, nous reprenons le rythme, tentant de jeter nos dernières forces dans des passages relativement plats. L’ambiance est aux encouragements entre marathoniens, frais ou perclus de crampes…une communion pour rejoindre l’arrivée que l’on aperçoit au loin, et que les coureurs du cross (22km) qui nous doublent rejoignent plus facilement. Un dernier effort, avec quelques enjambées de course au souffle court et une marche rapide qui déclenche des points de côtés, et nous finissons en courant en 4h41, 57ème, à plus de 1h15 du vainqueur. On se dit tout de suite qu’on revient l’année prochaine, mieux entraîné sur ce type d’épreuve et qu’on finit dans les 30 premiers !

Yves, notre hôte du we, finit son troisième marathon du Mont-Blanc, en 5h17 à 57 ans ! Chapeau bas !

Marathon relais du Val de Marne, 24 juin 07

Résultat : Laeti (dossard 30.2) : 2°mixte avec L’AOC en 2h47

368 équipes étai ent présentes ce matin pour parcourir à quatre la distance mythique de la course sur route. Cinq relais pour 4 coureurs, le derniers relais étant parcouru par les 4 ensemble. Le stress est à son paroxysme, je sais que mes coéquipiers visent un podium et je ne me connais pas encore très bien en course à pied. Gilles s’engage sur les 12,3 premiers km et me donne le relais, au bout de 45’26,  en 3ème  position.

C’est alors à mon tour pour les 8,5 suivants et je n’ai qu’en tête de ne pas partir trop vite. Je rattrape rapidement la féminine de l’équipe mixte partie juste avant nous et je crois être bien partie mais au premier km, je me rends compte que je suis à mon allure semi et qu’il faudrait peut être que je me bouge ! S’en suit des kms très irréguliers. A ma décharge, il faut dire que c’est difficile de courir « seule ». Il est vrai que je double beaucoup de monde mais comment savoir où chacun en est…en plus il y a du vent sur une longue ligne droite de 2 km. J’essaie de maintenir un bon rythme et finalement je passe le relais en 36’22. Ma coéquipière et copine d’entraînement Emma parcourt la même distance en 35’02. enfin c’est à Fred de s’élancer mais lui va devoir enchaîner son relais et le tour ensemble. Nous voyons la première équipe mixte partir bien avant nous et l’attente nous paraît longue… Enfin Fred apparaît mais il est suivi de très près par la 3ème équipe mixte et je sais déjà que je vais devoir tout donner pour conserver notre place. Le rythme est élevé mais je suis encouragée par mes coéquipiers et je ne veux rien lâcher. On accélère même à mi-course. Au 3ème  km pourtant, ça devient vraiment dur ! Heureusement qu’il n’y a que 4,4 km à réaliser !

Les écarts se creusent mais nous ne le comprenons pas, confondant les maillots et prenant l’équipe poursuivante pour des mixtes alors que ce sont des hommes ! Enfin l’arrivée et la joie d’avoir réalisé une belle perf . 2h47, 24ème  au scratch et surtout un beau podium, mon premier en course à pied. Pendant la course, j’ai beaucoup pensé à mes coéquipiers de Trek-Attitude qui devaient pédaler au même moment mais mes copains de l’AOC ont été super et je suis heureuse d’avoir participé à cette grande fête de la course à pied avec eux !

Finale des rando-raids SFR – Le Touquet (24 juin)

Un raid à oublier…

Trek Attitude.com : Yoan, Xavier, Greg, Benj

14ème au scratch ; 3ème du Rallye Homme.

par Greg

Le premier challenge pour notre équipe était de quitter la remise des prix du City Chase et d’arriver à l’heure pour la vérification au Touquet avant 20h. Mission réussie avec l’impression de vivre un tout autre raid, malgré des photos qui se ressemblent !

Nous présentions sur ce raid la Dream Team masculine de Trek Attitude, avec quelques prétentions sur le classement. Pourtant, nous ne serons jamais passés autant à côté d’un raid ! La météo ne nous a pas aidés certes, mais c’est surtout une grossière erreur d’orientation sur le parcours VTT mal balisé à un embranchement qui va coûter plus de 20 min à une dizaine d’équipes, et ce malgré un départ plus que correct sur la plage du Touquet dont nous sortons 4ème aux prises directes avec les premières équipes. Nous luttons sur la suite du parcours VTT mais Benjamin montre quelques signes de fatigue et l’équipe de déception non dissimulée : notre erreur est trop grande pour espérer pointer en tête de classement. Limitons la casse.

L’épreuve de canoë sur la Canche est longue, nauséabonde et se déroule sous des averses fraîches. Assurément, nous ne sommes pas dedans. On tente de se motiver sur les 3 km de course, pendant lesquels je déclare avec humour mais honnêteté au caméraman surpris que « pour nous, c’est un raid à oublier » !
Nous retrouvons Xavier et nos VTT pour un parcours de sable, de boue et de piste cyclable sans grand intérêt, autre que celui de bourriner. On s’en sort pas trop mal et regrapillons quelques places que l’on confirme en CO derrière, grâce à Maître Yoan toujours aussi à l’aise sur ce type d’épreuves, même s’il préfère les ronces aux chemins tracés. Le retour se fait le long de la plage, vent dans le dos, sous un crachin tenace, avec un parfum de déception.

Nous sommes loin des 1er (45 min) donc aucun regret à ce niveau, sauf celui d’avoir fait une erreur de trop ce qui ne pardonne pas sur des raids aussi courts…à quand l’EDHEC ? On retrouve en tout cas ses organisateurs/coureurs à l’arrivée qui partagent notre impression sur le tracé. Dommage.

Liens :  http://www.randoraid.com

City Chase - Paris, le 23 juin 2007

Trek Attitude 1 : Greg et Xavier – 2ème ex-aequo

Trek Attitude 2 : Yoan et Benj – 2ème ex-aequo

par Greg

Course étonnante au milieu de Paris, truffée d’énigmes et d’épreuves ludiques, le City Chase propose une approche innovante du raid, avec des passages un peu surréalistes (chanter la Marseillaise en version rap sur le Pont des Arts), des épreuves d’adresse (skate à la BNF, de jonglerie ou de pétanque aux Arènes de Lutèce), sportives (rugby au Stade Charléty ou montée de Montmartre à cloche pied) ou encore artistique (caricature à réaliser à Abbesses).

Armés d’une bonne connaissance de Paris, d’un plan de métro, d’un téléphone portable avec une personne ressource connectée sur internet, nos deux équipes se sont régalées sur ce raid ludique, devant un public parisien à peine surpris de nous voir sprinter dans le métro. Avec des options différentes (nous devions valider 10 CP sur 12 proposés), nous nous retrouvons pourtant sur le quai du métro de Concorde et faisons les trois dernières épreuves ensemble, avant de passer la ligne Quai de la Rapée, après un dernier sprint pour accrocher la ligne 14 à Saint Lazare, main dans la main pour une deuxième place ex-aequo, à 7 min des vainqueurs, qualifiés
pour la finale. Bien dans l’esprit, les organisateurs qui ont réussi leur première édition de cette épreuve à Paris ont doublé le deuxième prix : en route pour une semaine de ski tous ensemble à Vars !

Epreuve très réussie pour une première édition, à faire et à refaire quelle que soit la ville… Lien :  http://www.citychase.com/country.asp?evt=france

Raid Trophée Picard - 24 juin 2007

Equipe Trek Attitude : Max et Tanguy

Résultat  : 18 ème sur le parcours Xtrem

Par Tanguy

Première participation sur ce raid, organisé par l'associtaion des Cols Verts, qui nous avait préparé un parcours long de 85 km, où se sont enchaîné s 17 km de VTT, 6 km de canoé sur la Somme, 10 km en CO à pied, 30 km en VTT'O, 12, 5 km de Run n bike enorientation et enfin 10 km pour rejoindre Bray sur Somme.

  Un parcours assez varié, les organisateurs ont su pleinement exploité le territoire autour de Bray, même s'il y avait beaucoup de passage sur route. Côté classement, je me suis vide rendu compte que les jambes n'y étaient pas, heureusement que Max avait la forme, notamment sur le Run n bike. Quelques approximations en CO font qu'on est très loin des 1ers, même si on rapporte toutes les balises !

Un grand bravo à nos potes Marc et Martin, équipe Azimute, qui s'étaient lancés sur le parcours Découverte de 55 km et qui finissent 3ème au bénéfice d'une bonne orientation. De nouveaux convertis !

Merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont su rester sympathiques et efficaces malgré des averses froides qui vous glaçaient sur la selle. A l'année prochaine !

Raid Saucona, Mont d’Or – 9 & 10 juin 07

Résultat équipe Greg et Régis : potentiellement 10ème

par Greg

Le raid Saucona dans la région lyonnaise est l’occasion de réunir tous les raideurs des environs, et ils sont nombreux, sur un parcours long et difficile (110 km) et de faire découvrir et apprécier cette activité sur une distance plus courte (40 km), allégée mais néanmoins relevée, pour tout public. Si bien que l’ambiance est conviviale et que beaucoup de personnes me sont familières. Je retrouve en tout cas avec plaisir Régis, mon coéquipier, Pascal, Laure et Sandrine qui organisent, Sandrine, et Planet Tonique, avec des équipes également très fortes : ESF-Sybelles, Creuse Oxygene, Sport 2000-Lafuma.

La course débute par un trail rapide de 4 km, sur lequel nous partons sans doute un peu vite. Suit une course d’orientation que je continue à gérer à ma manière, sans boussole et à l’inverse des premières équipes, mais au final, avec un résultat plutôt positif, et une seule erreur dans les ronces. On repart sur une course de liaison et une nouvelle course d’orientation, plus longue, sur laquelle notre paire se débrouille plutôt bien avec très peu d’hésitations. Pourtant, à l’arrivée, nous comptons déjà une heure de retard sur les premiers, sans que je comprenne vraiment comment. Une épreuve d’orientation ludique sur un terrain de foot, un dîner léger et l’étape du soir peut commencer ! 

Dès la course malheureusement, Régis commence à ressentir des douleurs abdominales pénibles qui gênent notre progression. Nous prenons le parti d’assurer et de rejoindre le départ du Canoë à notre rythme. A la fin de cette épreuve d’eau, nous tombons alors dans ces moments un peu surréalistes où les concurrents d’un raid croisent, en tenue et avec un vélo aux éclairages hallucinogènes, les spectateurs égayés d’un concert de Tonton David. Mélange des genres qui fait sourire. Partie de vélo de nuit puis un trail de 6 km escarpé que nous bouclons avant l’orage !

Nuit très très courte (mes jambes dévorées par les orties me brûlent) et départ aux aurores pour du VTT magique sur un terrain gras. Régis n’est pas au mieux et à 10 heures, nous nous rendons à l’évidence : l’abandon est nécessaire tant la douleur est persistante. Qu’à cela ne tienne, je continue, seul ou avec d’autres équipes, Sylvain et Yann d’abord, puis Manue, que l’on recompose pour finir la course : une longue CO en plein cagnard d’abord sur 19 postes pour 2h30 et sur laquelle je perfectionne mon art de la non-boussole, un raccord VTT raccourcis, une via Montdora équipée pour l’occasion, un parcours de canoë, et enfin une CO en ville pour parachever ce raid exigeant (une poignée d’équipes seulement aura fait toutes les épreuves) mais très bien organisé et qui a permis de contenter tout le monde.

La pluie nous pousse vers la sortie. Un classement hypothétique nous/me classe 10ème, rassurant mais dans d’autres conditions, je pense que nous pouvions chercher une place dans les 5. En tout cas, à faire et à refaire, avec l’impression d’être au cœur des Alpes à 20 min de Lyon, j’attends ma mutation !

En savoir plus : www.saucona-raid.com