Trek attitude, le blog

Semi-marathon de Paris 2007

Par Tanguy - Equipe Trek Attitude

Résultats : Greg en 1h23, Tanguy en 1h35

Avec un peu de retard, les résultats de l'équipe au semi :

- Greg a très bien gazé en 1h23, il a égalé son record... les prochaines minutes seront dures à prendre! Les Kenyans sont en vue !!!

- Tanguy améliore un peu son temps 2006 en 1h35, avec quelques regrets vu la fraîcheur coupable à l'arrivée

Très belle course,  sous le soleil, de la place pour courir, contrairement aux 20 km qui devient une course vraiment galère... Beaucoup de supporters, un parcours toujours aussi agréable, un peu plus de dénivelé que l'an dernier, c'est bien, ça change !

A l'année prochaine, sans faute ! http://www.parismarathon.com/semi/2007/fr/index.html

Raid 45° Nord - Févr 07

De Yoan et Laetitia - Equipe Trek Attitude

Résultats : 2ème équipe mixte, 7ème équipe toutes catégories

Nous sommes descendus le temps d’un week-end pour un raid en Ardèche : le Raid hivernal 45°Nord, premier raid organisé sous le nouveau label Ecoraid. Au programme : de la CO, du trail, du VTT’O et quelques épreuves originales comme du tir à la sarbacane et un questionnaire écologique, entre le Lac de Devesset et Saint-Agrève, sur le Haut-Plateau Ardéchois, entre 1000 et 1200m d’altitude. Toutes les portions prévues en raquettes sont remplacées par du trail, manque de neige oblige… Nous sommes inscrits une dernière fois sous le nom des InLOUPables, devenant Trek Attitude. 40 équipes (dont 18 mixtes) participent au raid, dont certaines avec des Orienteurs ou Raideurs de haut niveau. Au programme aussi, des repas bio qui seront d’ailleurs très appréciés !

Le raid débute le samedi par deux épreuves : une CO au score dans l’après-midi après un petit prologue en trail pour disperser un peu les équipes. Bien sûr, je ne verrai pas une carte du week-end, Yo étant un bien meilleur orienteur que moi. Et cela se confirme puisque dès la fin de la CO  nous nous plaçons 2°mixte et 5°au scratch. Il fallait ramener en1h un maximum des 26  balises situées autour du lac. L’orientation sur la carte au 1/7500 n’était pas trop difficile, on était de retour au départ en 55 minutes, avec toutes les balises en poche ! En attendant que la nuit tombe, la seconde épreuve étant de nuit, nous repérons là où nous allons dormir et prenons le temps de récupérer. Le départ du trail est donné à 18h30 pour un peu plus de 8kms de petits chemins autour du lac de Devesset. L’épreuve est sympa surtout que nous sommes tous obligatoirement équipés de lampe à friction mais nous nous en servirons peu mise à part dans les passages un peu délicats, préférant l’ambiance nocturne naturelle ! De nuit nous avons l’impression d’aller beaucoup plus vite, c’est assez impressionnant ! Au final, nous maintenons notre classement et partons nous reposer, satisfaits de nous mais légèrement anxieux pour le lendemain, de la pluie froide est annoncée et c’est de loin les conditions qui me déplaisent le plus !

Et effectivement nous nous réveillons sous un temps bouché : brouillard, pluie fine et en plus il fait bien froid ! Nous nous préparons au mieux puisque nous devons répondre à un questionnaire surprise sur l’écologie une ½ heure avant le départ. 9h : la première équipe part, dans l’ordre inverse du classement de la veille. Vers 9h20, c’est notre tour : on enchaînera non-stop 5 épreuves.

Tout d’abord, une bonne vingtaine de kms en VTT’O en suivi d’itinéraire. Nous ne roulons pas très vite, ça colle pas mal avec la pluie et il y a en plus quelques passages dans la neige mais nous rattrapons tout de même rapidement la majorité des équipes. Le pire sera les 4kms sur une voie de chemin de fer pas totalement déposée… Les rails, les traverses et le ballast sont toujours là : ça secoue ! Arrivés à Saint Agrève, on nous aiguille sur le tir à la sarbacane, qui n’est pas notre discipline de prédilection… 3 fleches chacun pour un bonus maximum de 18min. Nous limitons la casse en  repartant avec 6 min de bonus. C’est reparti pour un trail en CO à peine plus court que la veille, Yo se régale et ne fais aucune faute. Il y a bien une balise que nous ne trouvons pas. Elle est en fait mal placée et ne pénalisera personne. Nous rattrapons dans cette portion l’équipe 3° au classement mixte et ça nous remotive alors que nous sommes toujours sous la pluie.

Nous enchaînons par la suite sur une CO dans Saint-Agrève et rattrapons encore quelques équipes. L’entraînement paye pour l’instant, les jambes sont là alors que cela fait 3 heures que nous sommes partis. Nous avançons rapidement dans cette CO pas difficile, la ville étant plutôt petite. Et enfin nous repartons pour une dernière portion en VTT’O qui doit nous ramener au lac de Devesset. Le froid commence a nous gagner, nous sommes trempés et nos mains se refroidissent sur le vélo. Cette dernière partie sera plus difficile pour nous, la fatigue commençant à se faire ressentir mais le fait de se retrouver au milieu des meilleurs équipes et devant nos principaux adversaires nous assure notre podium. Le parcours du retour est plus direct que l’aller et en une petite heure nous coupons la ligne d’arrivée en 4h00’ 21’’.

Finalement nous terminons 2° en mixte et 7°au scratch à 4min30 seulement de la 4°équipe scratch. Nous sommes contents de notre résultat et le fêtons tous ensemble autour d’un dernier repas bio !

La neige n’aura pas été au rendez vous mais l’équipe des organisateurs a su faire un 1^er raid très réussi, malgré un parcours à modifier au dernier moment. Nous nous réinscrirons sûrement l’an prochain.

En savoir plus : http://www.ecoraid.com

Test Dynastar Legend 8800 v2007

Fidèle aux skis Rossignol depuis plusieurs saisons (9X puis Bandit XX), j’avais eu l’occasion de louer une paire de Dynastar Legend 8000 et j’avais été emballé par la rigidité de ce ski et son côté bulldozer. Je me suis donc laissé tenter cette année par le Legend 8800, version 2007, en taille 188 (je fais 1,84m pour 90 kg). J’ai monté dessus d’anciennes fixations Salomon Equipe que j’ai récupéré, non surélevées.

Après 3 journées sur une neige pas terrible, dure par endroit, croûtée à d’autres, et neige de canon pour finir, ce ski de free ride m’a réellement surpris par sa polyvalence sur piste. Malgré ses lignes de côte (

Après 3 journées sur une neige pas terrible, dure par endroit, croûtée à d’autres, et neige de canon pour finir, ce ski m’a réellement surpris par sa polyvalence sur piste. Malgré ses lignes de côte (116 / 88 / 109), il tient correctement en grand virage coupé sur neige damée et est très facile en petits virages. Bien entendu, son potentiel s’exprime idéalement en poudreuse ou sur neige profonde et travaillée. Et j’attends avec impatience la neige de printemps !

Par contre sur neige trop dure voire verglacée, c’est la catastrophe, il faut attendre que ça passe en espérant ne pas se retrouver sur les fesses !

Donc un très bon ski pour les amateurs de hors-piste (avec de bonnes cuisses !) et qui reste à l’aise sur piste. Un peu lourd pour l’équiper en rando à mon avis. Point négatif : le peu de choix de taille, comme toujours avec Dynastar.

Plus d'infos : www.dynastar.com

Topo Queyras-Haute Ubaye 3 jours

Randonnée accessible à tous sur trois jours, qui s’adaptent parfaitement à un week-end, avec des jonctions possibles avec les trains de nuit et les bus pour les parisiens. Attention toutefois à ne pas faire cette randonnée trop tard dans la saison car on monte par deux fois à plus de 2700m, et à cette hauteur, la neige et le froid peuvent être présents. Enfin les étapes présentent des refuges ce qui permet de faire la randonnée de façon plus confortable.

1^ère étape : Ceillac – Maljasset 

7 heures (dont 5 de montée pour un dénivelé de   @@@ m)

Départ de Ceillac après les dernières courses, le pain pour les trois jours. Il faut longer la route le long des quelques campings. Lorsqu’un pont le propose, passer de l’autre côté de la rivière pour quelques centaines de mètres. Une bifurcation vous propose de vous guider au Lac Miroir, le détour vaut largement le coup : allez-y. La montée est légèrement plus abrupte, du moins au début que si vous décidez d’aller directement au lac Saint Anne. Mais vous grimpé dans une forêt de mélèzes, tout en dominant la vallée, et un paysage magnifique se révèle.

Au bout de trois bonnes heures, vous arrivez au lac Miroir. Si le temps le permet, osez la baignade ou sinon profitez du Lac Saint Anne, au-dessus, beaucoup plus grand, mais plus froid. Longez le lac Miroir, et un petit raccourci propose en restant à flanc d’éviter de descendre pour remonter. Le chemin est perceptible, il suffit de le longer, on reste ainsi à flanc jusqu’à gagner les pistes de ski. Il vous faut alors construire votre chemin, dré dans le pentu si vous avez la forme, avec quelques virages si vous avez besoin de reposer un peu. On arrive à un premier col, il faut marcher encore quelques minutes pour atteindre le lac Saint Anne, aux pieds du Pic de la Font Sancte, qui impressionne par son bleu et sa grandeur. La baignade vaut vraiment le coup.

La pose est courte car la journée est longue et le col Girardin nous domine encore ! Il faut compter une bonne heure de plus pour l’atteindre, avec un final bien tracé mais raide. Quelques lacets (bien suivre la piste la plus à droite). Et enfin, la juste récompense : un col à 2706 m et une vue extraordinaire sur tout le Queyras et sur l’Ubaye derrière. Vous êtes parti tard de Ceillac : la descente se fait donc à l’ombre, mais vous êtes en général assez seul et les marmottes la partage avec vous en fin de journée. Deux heures de descente dont la dernière partie est assez raide, mais le paysage est assez extraordinaire et la vue du petit village de Maljasset est source de motivation. A droite, on peut observer la Mortice, le pic des Houerts, la pointe E Rostand et tout l’arrière du Val d’Escreins.

Refuge possible à @@ ou bivouacs très agréables au bord de l’eau ! 

2^ème étape : Maljasset – Lac de la Blanche

7 heures (dont 6 de montée pour un dénivelé de m)

Premier réveil au soleil qui gagne rapidement la vallée. La journée est longue et le col porte bien son nom : col Longet. Près de 5 heures de marche pour l’atteindre. La pente est faible mais la distance est longue, il faut remonter toute la vallée. La route s’écarte petit à petit du village, passant devant une petite église. Avez-vous pensé à vider votre poubelle au village et à remplir votre gourde à la source ?

Il vous faut continuer en passant dans une forêt au milieu de pierre, sur ce qui semble être le lit asséché d’un ancien gros ruisseau. La piste est devenue chemin et après le passage de pont, vous montez plus raide dans les arbres, tout en longeant le torrent. Premier changement de paysage, que vous quittez à nouveau pour une plaine plus large.

Le chemin pour le Bric Rubren part sur la droite, vous le délaissez (sauf si la variante vous tente) pour retraverser un petit pont et partir à votre gauche. Au loin, apparaissent les anciennes mines de cuivre qui nourrissaient la région. Le chemin s’élève en pente régulière. Vous traversez quelques torrents qui offrent un peu de frais. Et la pause sera la bienvenue.

Au loin apparaît une cabane de berger, quelques chèvres, un ou deux chevaux. Vous arrivez au pied du col du Cristillan, c’est que vous progressez. Un long plateau et vous commencez à vous poser des questions. Deux repères alors : la carcasse d’un vieux bi-moteur qui est là, depuis au moins 15 ans (on peut personnellement en témoigner), mais sans doute bien plus vieux, et une cabane semble-t-il de berger, bien plus récente. Une petite ascension et vous croyez être au col, non ! il faudra encore pousser un peu, le col Longet se gagne sur la persévérance. En, quelques petits lacs de montagne et la croix qui symbolise au loin le sommet. Le Pain de Sucre et le Mont Viso se découvrent à vous. Vous avez un pied en Italie qui offre une descente beaucoup plus abrupte vers le village de @@, magnifique, sous le col Agnel. Profitez un peu de la tête des Toilies, mais au loin, on aperçoit le col qu’il faut encore gagner : le col Blanchet. Comptez une bonne heure et encore de la motivation après une trop courte descente pour l’atteindre. Inutile d’essayer de chercher à couper, à moins de connaître, vous tombez facilement sur une barre rocheuse. Enfin le col qui permet de retrouver le Queyras, que l’on domine de 28@@m. Et une descente rapide vers le Lac de la Blanche et son refuge rénové, venu en renfort d’une maison communale à la capacité insuffisante. Les lieux de bivouac sont tout trouvé légèrement en hauteur du lac. Il y a des chocolats chauds, de l’eau, et même des toilettes…que demander de mieux. La nuit sera bonne !

3^ème étape : Lac de la Blanche – Molines

4 heures (que de la descente)

Attention aux premières heures froides au-dessus du lac de la Blanche, car le soleil met du temps à percer. La journée est relativement courte et ne présente surtout pas de difficulté. Il faut descendre toute la valée, un très long lacet mène à la Chapelle de Clausis, on y retrouve la civilisation avec la route et la possibilité d’accéder en voiture.

Quittons la route par le GR qui part sur la gauche, en contrebas de l’église et qui suit le torrent dans une forêt de pins qui s’éclaircit par moment. Le chemin se fait plus large et c’est une véritable piste forestière qui permet en deux bonnes heures de rejoindre le bas de Saint-Véran (plus haut village d’Europe à 2@@@ m). Continuer alors la piste forestière tout en longeant le torrent devenu rivière, la @@, affluent du Guil.

Un croisement propose une variante vers Ceillac pour un retour par le Col d’Estronques, accessible mais qui peut s’avérer un peu long en fin de parcours. Il faut compter 5h de plus pour un dénivelé de @@ m.

Si comme nous, vous connaissez une fatigue passagère et que vos pieds sont plein d’ampoules, vous pouvez poursuivre la randonnée en longeant la rivière, rive gauche. Lorsque la piste s’arrête, un pont vous propose de passer du côté de la civilisation et des constructions de Molines, c’est que vous avez mérité la bière à l’arrivée et que votre randonnée s’achève : vous pouvez souffler ! Il vous suffit de faire un peu de stop (ce qui marche très très bien dans la région) pour regagner Ceillac si vous y avez laissé la voiture, ou Guillestre où le train de 21h vous ramènera sur Paris en une nuit.

Merci à Greg.

>> www.queyras.com : site de l'Office de Promotion de la vallée
>> www.pnr-queyras.fr : site du Parc National Régional du Queyras

Raid des Boucles de la Marne 2006

C'est le troisème raid que j'organise avec le CE de mon entreprise (après le Raid des Mines de Saint Etienne 2005 et le Raid Edhec 2006). Grand succès puisque nous sommes 15 au départ, 5 équipes de 3, mixtes ou non. Pour la plupart il s'agit du 1er raid, donc le parcours Découverte s'impose. Avec 2 collègues assez en forme, nous nous lançons sur le parcours Expert.

Un raid assez sympa, sous le soleil qui montrait le bout de son nez par moments, avec un programme très varié, proposant de nombreuses épreuves qui s'enchaînent rapidement : vtt, run&bike, canoé sur la Marne et même tir à l'arc...

Pas mal de VTT assez roulant, bien que le terrain était rendu collant par la boue, des sessions de CO assez sympas, peut-être pas assez difficiles, ce qui a fait que les écarts n'étaient pas énormes et que la parlote était largement répandue entre les équipes... Mais tout ceci a contribué à maintenir une bonne convivialité tout au long de la journée, qui s'est soldée par une bonne soupe bien chaude dans le gymnase de Montévrain.

Bilan des néophytes, couverts de boue : on récupère et on revient l'an prochain avec un peu plus d'entraînement vtt ! RDV est donc pris.

Raid du Val d'Oise 2006

Comme on commence à prendre l'habitude, Pierre-Yves, Max et moi nous sommes retrouvés ce samedi 30 septembre dans la petite ville de Luzarches pour participer au Raid du Val d'Oise .

Loïc, le frangin de PY, complète l'équipe. Le principe est de tourner à 3 équipiers, le 4ème assurant la logistique.

1ère épreuve, une VTT'O pas méchante, à proximité du Luzarches, mais une petite erreur dès le départ nous a un peu mis dedans.... d'autant que la soirée de la veille se fait sentir.

Retour au camp de base pour se rendre au golf de Mont Griffon, pour des activités ludiques : golf pour 2 d'entre nous et acrobranches pour les 2 autres. Ca change.

Et là ce qui menaçait est arrivé, un énorme orage est venu s'abattre sur le périmètre, rendant le sol extrêmement boueux et le dîner pour le moins humide...

Malgré tout, la CO de nuit a eu lieu, bien qu'un peu retardée. PY, Max et Loïc se sont donnés à fond et ont finalement rejoint le dortoir vers 2h30 pour une nuit courte mais bien méritée.

Réveil à 6h30 pour un départ VTT à partir de 8h. Cette épreuve nous a été fatale. Plusieurs erreurs d'orientation grossières (pas évident le road-book quand on a pas l'habitude !) et un bris de chaîne a eu raison de notre vaillance. On finit largement hors-délai et on est contraint de sauter la CO suivante et la canoé sinon on veut pouvoir finir avant la nuit....

Donc on se retrouve à la même hauteur que les équipes de tête pour le départ du run & bike (13,5 km avec un vélo, le long de l'Oise). Puis on rejoint Loïc pour démarrer une longue VTT'O en forêt domaniale, que PY gère avec brio et nous arrivons à temps pour pouvori démarrer une CO score d'une heure, pendant laquelle on souffle un peu malgré nous.

La journée se finit avec 16,5 km de VTT en suivi d'itinéraire, sur un terrain rendu très gras par la pluie.

On en finit donc, avant-dernier du parcours long, un peu frustrés mais malgré tout ravis de cette nouvelle expérience.

2 enseignements : le porte-carte pour VTT, indispensable et faire confiance au compteur de PY !

Le Tour de Ban Khoang (Vietnam)

Dénivelée : + 1500 m

 

Difficulté : **

Durée : 7h (+ 1h30 pour le retour s’il n’est pas fait en moto)

Repérage : simple

Intérêt : +++

Praticable à VTT : 90 %

Se rendre sur place

Prendre des motos devant l’église de Sapa. Il faut demander à être déposé aux abords de Sa Pa (même nom mais village qui se trouve 5 km plus bas que Sapa centre) pour aller sur Taphin à pied. Comptez environ 5 à 10.000 VND par moto. Possibilité d’acheter des bouteilles d’eau (5.000 VND) dans une boutique sur le chemin. Pour réduire le temps de marche : possibilité de partir directement de Taphin (25.000 VND en moto) ou bien du monastère à Giang Cha (15.000 VND). Il faut en revanche payer un petit péage de 5.000 VND (par pers.) en passant par cette route.

Départ 1350 m)

Prendre la direction du village de Ma Cha par une piste assez large qui commence par descendre depuis la route jusqu’à la rivière. Pont à traverser après avoir passé une école. Prendre le chemin assez large qui monte sur la droite. La piste monte régulièrement pendant une quinzaine de minutes.

Bifurcation (1380m)

Au niveau d’une petite maison qui se trouve à droite, prendre une piste, nouvellement tracée, relativement large, qui monte de façon plus sèche sur la gauche. La poursuivre ainsi. La montée continue jusqu’aux rochers de l’ancien monastère de TaPhin (cf. encadré), que l’on laisse sur la droite. Remarquez l’arbre étonnant qui domine la vallée et qui servait d’observatoire ou de lieu de méditation.

La piste se poursuit dans les rizières pour arriver au village H’Mong de Lu Khau. Prendre la piste qui part bien en face et qui reste à flanc de montagne. On croise une autre piste qui monte. On aperçoit rapidement un petit col (1400m) au pied d’une petite colline qu’il faut passer pour arriver sur les terrains de TaPhin.

Selon un ouvrage médical de 1920, le climat de Sapa convient aux chlorotiques, aux anémiques, aux anciens paludéens, aux neurasthéniques phobiques, surmenés, aux femmes hypocondriaques et aux personnes atteintes de bronchites chroniques…Ainsi, fin 1941, 12 nonnes appartenant à la congrégation des cisterciennes réformées de stricte observance « qui n’ont pour but que la prière et la pénitence » sont chassées du Japon.

Elles sont accueillies au Monastère de Ta Phin pour un loyer symbolique d’une piastre par an. On leur accorde quelques vaches laitières, des poules, des cochons et l’outillage agricole afin de compléter utilement en produits laitiers et en fruits ce que la station de Sapa produit en quantité insuffisante pour le nombre d’estivants civils et militaires qui s’y trouvent. Les sœurs vont également entreprendre des essais de blé noir, avoine, orge, sarrasin…et développer les arbres fruitiers, la pomme de terre, les légumes et la vigne.

Dès septembre 1942, les sœurs produisent des confitures de pêches, de pommes et de différents fruits et ont du mal à satisfaire les nombreuses commandes de fromage du genre Port Salut et de beurre qu’elles reçoivent déjà de Hanoi. Ta Phin va devenir le principal fournisseur de produits frais de Sapa. La première pierre du monastère cistercien « de la vierge de paix » est posée le 8 octobre 1942. Le reste du couvent devant recevoir une centaine de sœurs, converses et novices ne verra pas le jour. Lors des troubles de 1945, les sœurs partirent précipitamment vers Hanoi et le monastère fut incendié.

On s’offre alors une descente dans le long des rizières cultivées (cf photo) jusqu’à atteindre le bout du village de TaPhin que l’on laisse sur la droite. Dans le village, ne pas quitter la direction et prendre sur la gauche un petit chemin qui enjambe un pont aussitôt. Il faut garder la direction à flanc de montagne.

Remarquez au loin la première difficulté de la journée. Il faut rejoindre le chemin qui part de la route. Pour cela, une pente un peu abrupte que l’on peut aborder directement depuis un petit chemin abrupte (cf photo) à prendre sur la droite immédiatement après avoir passé la rivière ou bien par un chemin en pente plus douce dans le creux de la vallée. Cette option permet de traverser un village très joli. Il faut garder alors la direction le plus proche de la vallée et le chemin poursuit en pente régulière jusqu’au sommet. Comptez 30 min de montée.

Premier col (1500m)

Vous avez déjà entre 1h30 à 2h de marche. Au-dessus de vous, le Mont Po Xi Ngai à 1922 m.

Prendre en face sur la piste bien tracée qui aborde une légère descente. Vous prenez ainsi la direction de Ban Khoang par une piste qui va rester à flanc en descendant légèrement. Il offre alors une vue exceptionnelle sur une autre vallée que l’on domine au milieu de rizière moins cultivée et de forêts un peu exploitées.

La piste longe ainsi la montagne en suivant ses flancs pendant une bonne heure, offrant une descente légère, agréable jusqu’au village de Kan Ho Tren (1350m), avec quelques chiens aboyeurs mais pas méchants. On remonte ensuite quelques mètres avant d’aborder la dernière phase de la descente qui offre un panorama sur une autre vallée, celle de Ban Khoang.

Une dizaine de minutes de descente et l’on passe un pont suspendu (photo) à 1250 m(avec possibilité de baignade dans les bassins de la rivière.

La dernière difficulté

Il reste en effet à remonter par le col de O Quy Ho. Deux options se présentent à vous :

• soit par la piste qui se trouve sur le versant droit en regardant le col, très bien tracée que l’on peut observer depuis pont, mais relativement longue (des épingles interminables pour éviter les pentes trop raides). Elle offre cependant la possibilité de prendre des motos pour finir la randonnée. Remarquez au passage les bassins d’élevage de saumon ! Comptez 1h30.

• soit un petit chemin qui passe par un petit village (Kan Ho Duoi). Après le pont suspendu, monter (une épingle) et prendre le chemin qui part sur la gauche. On repasse un second pont pour se retrouver sur le flanc gauche de la montagne, dans le creux de la vallée. Traverser le village, contourner la dernière maison par la gauche et prendre ensuite le chemin qui monte sur la droite. On atteint rapidement un premier petit col après la traversée de champs cultivés dans la pente. Le chemin se poursuit dans une jungle peu épaisse, mais qui offre un paysage totalement différent. La pente est plus forte. Il faut compter une bonne heure de montée, avec une bifurcation importante : il faut garder sa droite en permanence. On arrive enfin à une route, neuve, à 1750m, sans comprendre à quoi elle sert. La descendre (10 min).

On rejoint l’autre piste qui monte. Il faut alors passer de l’autre côté de la vallée à gauche et descendre jusqu’à Dien Bien Phu – Sapa (10 min). Par beau temps, on peut observer le Fan Xi Pan (cf photo)

On entend très rapidement les klaxons que vous n’aviez plus entendus depuis 6h ! Il vous reste 8 km pour rejoindre le centre de Sapa (la route part vers la gauche). Vous pouvez prendre une moto qui se proposera à vous (environ 15 à 20.000 VND) ou bien marcher le long de la route. Possibilité de prolonger également en prenant à l’envers la balade de la FT@, en revenant par Cat Cat.

Si vous rentrez par la route, après 4km, pensez à prendre la bifurcation à droite (c’est la seule route bitumée que vous ayez vu partir sur la droite en descendant). Elle permet d’arriver à Sapa par le haut, en évitant la circulation et en offrant un panorama sur la vallée de Cat Cat. Il suffit de la longer en gardant sa droite et on arrive à Sapa par Baguette et Chocolat où il est grand temps de s’offrir un chocolat chaud et un duo au chocolat !

Les gorges de Cat Cat (Vietnam)

Dénivelée : +

300 m

Difficulté : ** sur la fin / un passage un peu vertigineux mais sans danger

Durée : 3h (A) – nc (B)

Repérage : simple

Intérêt : ++

Praticable à VTT : 40 %

Cette balade offre un paysage très différent de ce que l’on voit habituellement dans la région de Sapa. Elle offre une alternative intéressante quand Sapa est complètement dans la brume, car généralement, la partie au bord de l’eau qui se trouve en deçà de Sapa est plus claire et les gorges sont rarement dans la brume. De plus, elle ne comporte qu’une seule montée, certes un peu raide, mais relativement courte (30 min environ). Une option plus longue qui permettrait de rejoindre Ta Van n’a pas encore été testée.

Se rendre sur place

Cette randonnée peut facilement se débuter depuis le centre de Sapa. Il suffit de descendre la rue Catcat qui descend après le marché. Rapidement, vous passez devant un péage (mis en place fin 2004) qui vous demandera 5.000 VND pour accéder à cette vallée mais ne vous obligera pas d’être avec un guide. En contrebas, observez cette maison observatoire qui domine la vallée (photo). La route, bitumée, descend avec sur deux kilomètres après deux épingles  à cheveux et la vallée se découvre au fur et à mesure.

Village de Catcat

La balade au village Catcat est l’excursion classique proposée par tous les guides qui ne présente pas un grand intérêt en tant que tel car le village présenté comme ethnique est devenu un étal de marchandises avec des Hmongs transformés en commerçants. Le chemin est indiqué à mi-pente dans la descente, au niveau de petites maisons où vous verrez des motos qui vous proposeront de vous ramener au retour. Empruntez alors l’escalier qui descend sur votre gauche et qui gagne le village de Catcat.

Le chemin, pavé, descend jusqu’à une cascade (photo de haut de page 1) que vous pouvez aller voir, avec notamment un pont suspendu. Mais notre chemin part sur la gauche juste avant la dernière portion de l’escalier, abrupte, qui amène au pont. Prendre donc sur la gauche et quitter le chemin pavé.

Le long de la rivière – un chemin vertigineux mais magnifique

On se retrouve alors sur une piste parfois boueuse en saison des pluies. Elle longe des habitations avant de descendre un peu plus dans la vallée en passant un pont suspendu (photo) La poursuivre ainsi.

Au bout de trente minutes et après s’être ainsi écarté de l’agitation touristique de catcat, vous arrivez dans les gorges de la rivière qui descend du Phan Xi Pan. Le paysage est magnifique, très encaissé avec un petit chemin qui domine la vallée, entouré de petites collines relativement vertes. Le chemin est un peu vertigineux mais il n’y a pas de danger. Il faut le continuer en descendant, après avoir passé à deux reprises des petits cours d’eau. Au bout de cette vallée, on arrive dans une seconde partie beaucoup moins encaissée qui ouvre sur toute la vallée de Ta Van. Théoriquement, il doit exister un chemin qui part en face, mais je l’ai testé sans succès de l’autre côté. Je vous invite donc à poursuivre le chemin sur lequel vous êtes pendant encore une dizaine de minutes.

Avant le pont suspendu

Vous arrivez alors à une maison. Un chemin monte sur votre gauche de façon assez raide et un autre part sur la droite pour traverser la rivière sur un pont suspendu. Je ne suis pas encore allé au bout de l’exploration du chemin de droite qui part théoriquement sur Ta Van mais il doit être assez long et le faible nombre de ponts empêche aujourd’hui d’avoir beaucoup de portes de sortie. Mais l’étude est en cours !

Je vous invite donc pour l’instant à prendre le chemin qui monte sur votre gauche et qui permettra au prix d’un effort d’une bonne trentaine de minutes (c’était la seule montée de la balade !) de vous ramener jusqu’à la route principale. Le chemin est relativement bien tracé, par contre, il peut se révéler glissant si le temps est humide. Il faut suivre le chemin principal qui arrive entre deux maisons sur la route bitumée.

A la route

Sapa est à votre gauche, à environ 3 km. Le retour à pied est tout à fait possible, la route ne montant que très légèrement. Néanmoins vous pouvez prendre une moto (environ 10.000 VND) qui ne manquera pas de se proposer à vous. 

Sa Pa (Vietnam), la vallée Perdue

Sapa, c'est une jolie bourgade dans les montagnes, au Nord d'Hanoï, pas très loin de la frontière chinoise. Gregoire y passe ses week-ends, et nous a concocté un topo guide plutôt précis sur l'une de ses balades préférées là-bas.

Dénivelée : +

600 m

Difficulté : **

Durée : 4h (A) – 5h30 min (B)

Repérage : très simple désormais

Intérêt : ++

Praticable à VTT : 100 %

Se rendre sur place

Prendre des motos devant l’église de Sapa. Il faut demander à être déposé aux abords de Sa Pa (même nom mais village qui se trouve 5 km plus bas que Sapa centre qui se prononce en accentuant sur le Pa). Comptez 10.000 VND par moto. Possibilité d’acheter des bouteilles d’eau (5.000 VND) dans une boutique sur le chemin.

Départ

Il se fait au niveau du pont en contrebas de Sapa. On laisse sur la gauche la route bitumée qui part vers Taphin et on débute la ballade sur une piste nouvellement tracée qui ne grimpe pas tout de suite. L’objectif de la balade est d’atteindre un col qui se trouve au fond de la vallée et que l’on aperçoit. De l’autre côté, nous replongeons dans la vallée de Ta Van qui nous ramènera à Sapa.

Première heure

Suivre la piste qui monte à travers un village et qui permet de dominer rapidement les rizières qui se trouve en contrebas, près de la route. La piste grimpe régulièrement avant de redescendre légèrement à proximité de la rivière. Continuer à la suivre. Observer en saison humide au-dessus de vous à gauche une belle cascade bordée d’ailleurs de cultures de pavots.

La piste se poursuit à travers les rizières et traverse un petit pont avant de regrimper plus sèchement en face. Poursuivre toujours cette piste. On traverse ensuite un premier village qui a été réaménagé après le traçage de cette piste (en septembre 2005, c’était encore qu’un petit chemin). Le traverser en se méfiant des chiens aboyeurs mais pas forcément méchants.

Deuxième heure

On arrive ensuite à un second village et la route semble aborder une légère descente. Vous avez alors une alternative : soit poursuivre la piste qui est un peu plus longue et passe sur le versant opposé (parcours à suivre à VTT qui permet de ne pas mettre pied à terre), soit prendre sur votre gauche un chemin qui monte en pente plus raide et qui arrivera de la même façon au col. A pied, je recommande le chemin de gauche qui est plus joli.

1.      Si vous choisissez la piste, il faut la garder pendant toute la montée (moins d’une heure), il y a un seul croisement avec une piste qui part sur votre droite et qui permet de rentrer théoriquement (encore jamais testée) sur Sapa mais ne permet pas de passer de l’autre côté de la vallée. Poursuivre la vallée. Poursuivre la piste de gauche qui amène au col.

2.      Vous pouvez rejoindre ce col par le petit chemin qui monte d’abord de façon assez sèche dans une végétation qui offre de l’ombre. On longe une barrière puis croise une petite forêt, avant de sortir sur un chemin à flanc de montagne, plat qui offre un panorama (photo au-dessus) sur toute

la vallée. Poursuivre

ce chemin jusqu’à une petite retenue d’eau, où il y a généralement des vaches ou des buffles. Passer cette retenue et poursuivre alors sur le petit chemin qui monte le long de la barrière jusqu’à aboutir plus rapidement au col qui permet de passer de l’autre côté de la vallée. Ce chemin, plus pittoresque permet aussi d’apprécier au-dessus de la retenue d’eau une arche naturelle et offre la possibilité d’une variante pour atteindre le sommet de @@ à @@.

Le passage de col (@@m)

Au col, après environ deux heures et demie de marche, on jouit d’une vue magnifique sur la vallée de Sapa si elle est dégagée (photo), le Phan Xi Pan et la vallée de Taphin de l’autre côté.

Il faut alors emprunter la piste qui descend de l’autre côté, elle descend de façon rapide jusqu’à atteindre (10 min) un croisement en T, qui sera probablement protégé de vous par une barrière. La passer dans ce cas.

Deux options (A et B) se présentent à vous :

Ø      A : prendre à droite la piste qui continue à descendre. Elle rentre directement à Sapa sans aucune difficulté. Il faut compter un peu plus d’une heure, la descente est agréable et offre une belle vue sur la vallée (photo ci-contre). On traverse un premier village et la piste sera certainement encore en construction mais tout à fait praticable. Vous arrivez à Sapa par le bas, et une fois que vous aurez touché la route bitumée qui descend vers Ta Van, il vous reste une vingtaine de minutes pour rejoindre le centre de Sapa.

Ø      B : vous avez plus de temps et l’envie de voir plus, prenez alors à gauche. La piste reste à hauteur pendant une trentaine de minutes en descendant légèrement. Elle se découvre un moment pour offrir une vue superbe sur la vallée de Sapa et toutes les rizières qui se trouve en bas de vallée. Elle reste entièrement praticable à VTT et très agréable. Vous traversez un premier hameau puis au bout d’environ 30/40 min vous arrivez dans un village. Vous avez alors la possibilité de continuer tout droit cette piste mais (pas encore testé) elle risque de vous conduire assez loin et il vous faut du temps pour revenir à Sapa, vous avez cependant la possibilité de rentrer en moto. Je vais tester cette route prochainement.

L’autre option qui offre un chemin atypique et bien différent descend dans le village à votre droite en laissant la piste qui remonte vers la gauche. Vous passez devant une maison et vous prenez un petit sentier bien tracé mais beaucoup plus petit que la piste que vous empruntiez. Il descend alors sèchement mais est tout à fait praticable par tous. Dans un premier temps, vous longez une forêt de bambous que vous allez ensuite traverser et qui offre un paysage très étonnant. Elle descend relativement vite et vous ne tardez pas à en sortir. La piste peut se révéler glissante par temps de pluie mais elle est très agréable. Elle aboutit sur des rizières qui constituent la dernière difficulté de la journée puisqu’il faut les passer. La technique consiste à sauter à chaque fois mais demande un peu de souplesse. Sinon, il faut passer dans le sillon qui se trouve au milieu des deux champs de rizières.

Vous arrivez alors sur la route qui descend de Sapa. Vous vous trouvez au niveau de Ta Van. Vous avez la possibilité de rentrer en moto qui se proposera naturellement à vous (environ 20.000 VND) ou à pied. Si vous choisissez la marche à pied, la route est le plus court chemin (environ 8 km) mais vous pouvez encore compléter cette randonnée en utilisant le Topo n° @@ qui part de Sapa et qui va jusqu’à Ta Van.

Grégoire

Il faut que je présente Greg qui contribue pas mal à ce blog... Greg, c'est mon frère, il rentre de 2 ans passés Vietnam et est un bon fondu. En plus de ça, il a la bougeotte et à 27 ans, il a déjà à son actif :

- Un Tour du monde à Vélo en 13 mois

- Une tentative d'IronMan en Avril 06 en Nouvelle Zélande (malheureusement avortée par les mauvaises conditions météo)

- Diverses victoires en Raid : Raid Edhec 2004-2006, Raid IGN 2006, etc.

Sans parler des km parcourus à vélo autour de Hanoï où il vit, ainsi que des pistes de ski qu'il dévalle en quantité chaque hiver.

Bref un amoureux des sports de plein air qui a ici sa tribune !